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Format : 15 x 24 cm Nombre de pages : 576
Prix : 38 € Date de parution : 1999
ISBN : 9782718605111
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L’Animal autobiographique
Autour de Jacques Derrida
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PRÉSENTATION
Sous ce titre sont publiés les actes d’un colloque qui s’est tenu du 11 au 21 juillet 1997, au Centre culturel de Cerisy-la-Salle, et qui a réuni plus d’une centaine d’universitaires, chercheurs, étudiants, de nationalités et de langues très diverses, « autour du travail de Jacques Derrida ». Il s’agissait, sous ce titre, d’interroger la ligne de partage que, depuis très longtemps, l’homme a tracée entre lui et ce qu’il nomme massivement « l’animal », moins pour rendre à l’animal – ou plutôt aux animaux, si multiples et différenciés – ce dont l’homme le prive, que pour ébranler quelque peu les certitudes quant aux privilèges que celui-ci s’accorde et pour remarquer comment l’autos humain, l’autos de l’autobio-graphie, ne cesse d’être traversé par l’animalité. Toute l’œuvre de Jacques Derrida témoigne de l’importance pour lui de ces questions et d’une attention toute particulière portée au traitement conceptuel, philosophique, ou scientifique, mais aussi politique, technique, culturel, de ce qu’on appelle de façon indifférenciée l’« animal ». L’animal autobiographique, ce thème ouvre ainsi un large champ de réflexion où se croisent les motifs de l’auto-biographie (fiction et témoignage, littérature et vérité, confessions, mémoires, questions de la loi du genre, de la référence et du référent, etc.), de la vie (bios et zoé), de la politique de la vie (généalogie et génétique, parenté, famille et État, ethnie et nation…, mais aussi biotechnologies et bioéthique, etc.), du statut du vivant en général (comme du mort-vivant, du survivant, spectral ou virtuel), et tout particulièrement de l’« animal ». L’animal autobiographique, ou l’écriture du vivant en général : vaste thématique où technique, droit, éthique, politique, philosophie et littérature, ne se laissent guère dissocier et que les diverses conférences du colloque abordent sous des angles et des éclairages à la fois différents et croisés.
SOMMAIRE
Marie-Louise Mallet, Avant-propos Laurent Milesi, Zo(o)graphies. “Évolutions” darwiniennes de quelques fictions animales Karel Thein, L’exemple de Socrate. Les ébauches autobiographiques dans l'Apologie de Socrate écrite par Platon Mireille Calle-Gruber, Le fil de soie Christian Boissinot, Média-auto-hétéro-thanato-biographie. Le problème de la prise de parole philosophique Marc Froment-Meurice, Personne a/à ce nom Eberhard Gruber, Du tautologique qui nous ente Jean-Luc Nancy, Borborygmes Akira Mizuta Lippit, L’animal magnétique Paola Maeeati-Guénoun, L’animal qui sait fuir. G. Deleuze : politique du devenir, ontologie de l’immanence Philippe Lacoue-Labarthe, Fidélités Denis Guénoun, Althusser autographe Jacques Derrida, L’animal donc que je suis (à suivre) Alain David, Cynesthèse : autoportrait au chien Paco Vidarte, La main coupable Christopher Johnson, Bouches cousues. Biologie et autobiographie Thomas Dutoit, Vérité animale et hétéro-biographie. The Mysteries of Udolpho d’Ann Radcliffe Peter Szendy, Musicanimalités (Experimentum phonocriticum) Thierry Briault, Allégorie et corps de la déconstruction Serge Margel, Les dénominations orphiques de la survivance. Derrida et la question du pire Marcos Antonio Siscar, La passion ingrate. Petite histoire autobiographique de l’“aporie” Hent de Vries, Confessions. La “religion” Marie-Louise Mallet, Musiques pour “l’animal que je suis” Nicholas Royle, Mole
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