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Les titres par année de parution


Du café à l’éternité
Format : 15,5 x 24,5 cm
Nombre de pages : 200
Prix : 32 €
Date de parution : 2002
ISBN : 9782718606026




Du café à l’éternité
Hélène Cixous à l’œuvre


PRÉSENTATION

« Aller aux mystères de la scène du livre, aux temps de l’Avant, de son avènement, de son effacement, écrire la Joie d’aller à l’écriture, de se laisser aller à la Joie qu’il y ait de quoi écrire : Hélène Cixous est dans cette enjambée qui la tient à tous les âges du récit. Au comble de l’écriture. Car l’écrivain est à la fois dans le trait – bête de trait au labour du texte – et au point d’illumination où il arrive qu’on ose oser, où il est donné d’oser écrire.
Le livre est alors la fragile embarcation de traversées vouées à l’inconnu ; l’intrigue, ce sont les menées de la langue lorsqu’elle prend par les racines, fait des rejetons, des combinaisons, révélant nos théâtres intimes les plus enfouis. Nos gisants. Tout est langue : là est le territoire où opérer. Écrire où ça vibre. Dans la veine du devenir. En prenant le parti de la créature et de la création, le livre inscrit la topologie d’un auteur-fantômes.
À l’œuvre, Hélène Cixous veille à déconstruire aussi bien les prisons du moi que les prises d’auteur ; à délivrer aux lecteurs un visa pour l’inconnu-soi. L’“Auteur”, ni auctorial ni autoritaire, est le site des revenants et des partants. Il donne jour, donne vie, donne lieux à naissances.
Du café à l’éternité dit tout cela : l’infime et le sublime de l’être-au-monde. Et ces traversées dans l’œuvre cixousienne s’efforcent de désarmer la lecture, de lui donner les moyens de l’accueil. L’envol. Un double dispositif, par suite, s’est imposé, qui permet de jouer des distances. L’analyse procède tantôt avec la longue-vue tantôt à l’aide de la loupe, alternant des plages d’essais interprétant les motifs majeurs de l’œuvre, et des passages du texte au crible d’un déchiffrement mot à mot. Ce trajet à deux vitesses a semblé le plus apte à rendre compte de la perpétuelle accommodation qui requiert l’œil de la lecture. Car celle qui écrit est plurielle ; l’écriture de ses voyages est moins métaphore que phosphore : porteuse de lumière, de feu. »
           M. C.-G.

© Éditions Galilée
Site édité avec le concours du Centre national du livre
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